P u b l i c a t i o n s
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Bernard-Marie Koltès' dramatischer Erstling "Das Erbe" im Programmheft der deutschen Erstaufführung in Bonn (1991)
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Bernard-Marie Koltès
au carrefour des écritures contemporaines
Études théâtrales, n. 19/2000
Études réunies par Sieghild Bogumil et
Patricia Duquenet- Krämer
172 p., couv. ill.
Français
ISSN : 0778-8738
Contact : [email protected]
"Il faut des formes nouvelles", s'écriait le Treplev de La mouette, fermant le siècle précédent. Qui dirait le contraire, mais lesquelles ? Suffit-il de prolonger les lignes de force que nous croyons distinguer dans les pièces de ces dernières années, pour nous faire une idée de l'écriture à venir ?
Or, l'écriture théâtrale d'aujourd'hui impressionne d'abord par sa diversité. Se côtoient les textes les plus cohérents et les plus fragmentés, les plus accessibles et les plus obscurs, les plus univoques et les plus polysémiques, ou encore les plus poétiques et les plus improvisés. Chaque auteur parle à sa manière, de son point de vue, à partir de son propre lieu, de ce qui le touche en propre. Tout est dit, tout fait problème, cela va même jusqu'au rire sarcastique jeté à la face de la mort causée par le sida. Il n'y a pas de dogmatisme, ni de regroupement ou de mouvement qui réunisse les auteurs, leurs voix, leurs écritures.
Les essais rassemblés ici, qui portent sur une quinzaine d'auteurs, permettent néanmoins de déceler dans ces voix singulières quelques notes communes. Nombre d'entre elles résonnent dans le théâtre de Koltès. Avec lui et autour de lui (sept contributions sont consacrées à des aspects particuliers de son oeuvre), l'écriture théâtrale française nous interpelle, sans illusion mais sans dérobade. Difficile de résister à la tentation d'un inventaire de fin de siècle…
Sommaire
au carrefour des écritures contemporaines
Études théâtrales, n. 19/2000
Études réunies par Sieghild Bogumil et
Patricia Duquenet- Krämer
172 p., couv. ill.
Français
ISSN : 0778-8738
Contact : [email protected]
"Il faut des formes nouvelles", s'écriait le Treplev de La mouette, fermant le siècle précédent. Qui dirait le contraire, mais lesquelles ? Suffit-il de prolonger les lignes de force que nous croyons distinguer dans les pièces de ces dernières années, pour nous faire une idée de l'écriture à venir ?
Or, l'écriture théâtrale d'aujourd'hui impressionne d'abord par sa diversité. Se côtoient les textes les plus cohérents et les plus fragmentés, les plus accessibles et les plus obscurs, les plus univoques et les plus polysémiques, ou encore les plus poétiques et les plus improvisés. Chaque auteur parle à sa manière, de son point de vue, à partir de son propre lieu, de ce qui le touche en propre. Tout est dit, tout fait problème, cela va même jusqu'au rire sarcastique jeté à la face de la mort causée par le sida. Il n'y a pas de dogmatisme, ni de regroupement ou de mouvement qui réunisse les auteurs, leurs voix, leurs écritures.
Les essais rassemblés ici, qui portent sur une quinzaine d'auteurs, permettent néanmoins de déceler dans ces voix singulières quelques notes communes. Nombre d'entre elles résonnent dans le théâtre de Koltès. Avec lui et autour de lui (sept contributions sont consacrées à des aspects particuliers de son oeuvre), l'écriture théâtrale française nous interpelle, sans illusion mais sans dérobade. Difficile de résister à la tentation d'un inventaire de fin de siècle…
Sommaire
- Présentation par Sieghild Bogumil et Patricia Duquenet- Krämer, p. 7
- Patrice Pavis : Synthèse prématurée ou fermeture provisoire pour cause d'inventaire de fin de siècle, p. 11
- Sieghild Bogumil : "La légèreté de n'être". Le théâtre contemporain des dramaturges femmes Denise Bonal, Catherine Anne, Yasmina Reza, p. 24
- Anne Neuschäfer : "L'auteur suspendue et improvisée" ou "la maison du présent" de l'écriture en commun. Hélène Cixous et le Théâtre du Soleil, p. 32
- Ursula Jung : Copi : "Une visite inopportune" ou "La dame aux camélias" version "Camp", p. 49
- Didier Plassard : Valère Novarina, Didier-Georges Gabily. Pour un potlatch des représentations, p. 67
- Jean Bessière : Du théâtre et de sa fiction. Que l'animal incarné, l'homme, est bien un sujet vivant. À propos de "Je suis" de Valère Novarina, p. 77
- Anne Ubersfeld : Le quasi-monologue dans le théâtre contemporain. Yasmina Reza, Bernard-Marie Koltès, p. 88
- Patricia Duquenet-Krämer : Un théâtre de l'insolence poétique. Le bloc didascalique dans les pièces de Bernard- Marie Koltès, p. 98
- Christophe Triau : La résolution en raz-de-marée. Sur les fins de pièces koltésiennes, p. 111
- François Poujardieu : D'"Enfance" de M. Gorki à "Les amertumes" de B.-M. Koltès. L'exercice d'une transmutation esthétique, p. 123
- Eva Freund : L'art de déjouer les catégories, p. 140
- Christine Borello : Koltès au Québec. Rencontre avec trois metteurs en scène, un ami et un témoin, p. 148
- Henri Barras : … rebond : Bernard-Marie Koltès, l'ami, p. 158
- Sieghild Bogumil et Patricia Duquenet-Krämer : Postface. Le théâtre en tous ses états, p. 160